World patient safety day 2025

A l’occasion de la journée mondiale de sécurité des patients sur le thème « la sécurité des soins depuis le plus jeune âge », nous avons décidé de rendre nos patients acteur de la communication de l’IEAJA sur ce sujet. Podcast, affiche, fresque, article pour les réseaux sociaux, tout a été produit par les patients.
Un grand merci pour leur investissement dans ce projet ainsi qu’à l’équipe portée par la médecin généraliste et la psychologue à l’origine de cette initiative!
Je vous laisse découvrir le fruit de leurs travaux:
En raison de semaine mondiale de la sécurité des patients de l’OMS, les patients de l’IEAJA ont tenu à présenter ce qui représente leur sécurité pendant les soins, en décrivant 4 types de sécurité.
La sécurité morale, c’est respecter les patients et les soignants dans le cadre d’une hospitalisation. Pour se faire il faut, de la part des soignants, un dialogue sans jugement ainsi que des soins adaptés à chaque patient tel que des activités de groupe ou individuelles. La continuité des soins après l’hospitalisation est également importante.
De plus, l’avis du patient est pris en compte dans le choix de ces soins. Il peut décider de lui-même si le travail effectué avec les professionnels de santé lui est bénéfique sur le long terme et ainsi s’il veut les approfondir ou y mettre un terme. De plus, la sécurité morale dépend du secret médical. En effet, c’est un outil essentiel pour obtenir la confiance du patient et respecter sa vie privée, ce qui le rendra plus à même de se confier. Les confidences du jeune ne seront partagées qu’entre soignants s’occupant du patient dans un climat de secret partagé.
La notion de sécurité affective dans les soins se traduit par :
-Des liens de confiance entre patients et soignants (écoute active, impartialité, soutien émotionnel, relais des informations importantes entre soignants)
-Le respect de l’intimité du patient, du soignant et de leur personne physique
-Une attitude professionnelle de la part des soignants (respect des limites posées par le cadre)
Il a également été partagé par les patients des notions sur la sécurité dite « physique ». Elle englobe autant les règles d’hygiène au sens large, comme :
-Le respect des règles d’hygiène générales dans l’institut (stérilisation du matériel, codes d’hygiène alimentaire etc) et la propreté des locaux, l’aménagement…
Mais également de la sécurisation corporelle du patient :
-Mise à disposition des soins/premiers secours 24h/24 (suivi médical quotidien),
-Entretiens, activité physique et corporelle. Alimentation saine et variée (adaptée aux besoins)
-Respect de la vie privée et accès aux besoins obligatoires (douche, lits, toilettes…)
La sécurité matérielle peut être sous divisée en deux parties :
La sécurité personnelle, comprenant les éléments de sécurité tels que les bracelets d’identification, les badges des soignants. L’inventaire pour vérifier la présence d’objets dangereux ou plus généralement la sécurisation des locaux (sécurité sur les fenêtres et effets personnels)
La sécurité externe, relative aux risques extérieurs, avec des éléments tels que les extincteurs, les portes coupe-feu, le portail, les portes extérieures et les caméras pour protéger des intrus. Les horaires de visite, les veilleurs de nuit et le personnel de sécurité contribuent également à cette sécurité.